Les Grands Moulins

14 juillet 2016

Carte IGN 3433OT – Allevard – Belledonne nord

Dénivelé : 880 m – 5h30 – 12 km

Accès : Pontcharra – La Rochette – Arvillard

Se garer au bout de la route sans issue, de l'ancienne station de Val Pelouse (1700 m).

Sur le parking, nous trouvons quelques personnes croisées lors de la randonnée sur le GR20. Le monde est petit. Eux aussi montent aux Grand Moulins.

Nous remontons une prairie sur environ 200 m, et là, bêtement, comme de vrais moutons que nous sommes, nous suivons, le groupe qui nous précède, sans voir la pancarte jaune qui se trouve un peu en retrait, à droite.

Je me fais malgré tout la réflexion, que la montée ne correspond pas aux courbes de niveaux espacées que j'avais vues la veille sur la carte.

Mais bon … nous poursuivons notre ascension sur un petit sentier. Au bout d'un moment, malgré tout, nous regardons la carte et … oui … nous nous sommes bel et bien trompés de chemin !

Le groupe passe par les crêtes, et ce n'est pas ce que nous avions prévu. On aperçoit en contrebas, le sentier que nous aurions dû prendre.

Qu'à cela ne tienne, nous continuons jusqu'au col de la Perrière (2003 m), pour mieux redescendre, jusqu'au refuge du même nom (1832 m). Oups … voilà qui va sérieusement rallonger la grimpette.

Nous repartons en direction de notre but. Le chemin typique de Belledonne est caillouteux et étroit.

Il traverse des prairies fleuries, mais rien à voir avec le Vercors : des lis de St Bruno, des pensées et des massifs de rhododendrons.

Les efforts creusent un peu les estomacs. On quitte donc la zone herbeuse pentue pour s'installer au milieu des blocs de pierre pour la pause casse-croûte. Nous sommes face à d'autres sommets de Belledonne encore un peu enneigés.

Au lointain, la Chartreuse avec le Granier.

Avec Christelle, on décide de prolonger la pause, et de laisser partir les hommes en direction du sommet qui nous paraît peu engageant au niveau du terrain.

Ils montent très rapidement jusqu'au col de la Frêche, très raide, pour s'apercevoir qu'ils ont dépassé le sentier qu'ils devaient prendre à gauche. Carton

rouge... décidément !

L'ascension finale se fait dans la brume, parmi un amas de blocs rocheux.

Au sommet (2495 m), entre les nuages, ils apercevront la Vanoise

et verront quelques anémones souffrées.

Ils nous rejoignent un peu fatigués. Malgré tout, on prend le chemin du retour cete fois-ci sans se tromper à partir du refuge, par le sentier à l'orée de la forêt. En chemin, nous recontrons un pré plein d'orchis du Dauphinée et d'orchis de Fuchs.